vendredi, juin 30, 2006

Allez les Bleus !!!

Plusieurs me demandent c'est comment vivre la coupe du monde en Europe, est-ce que c'est vrai que c'est malade ??? Y a t-il autant d'ambiance qu'on le dit ???

Je vous répondrais que ça n'a rien à voir avec ce que l'ont connait. Imaginez un 7 match de finale de coupe Stanley Canadiens - Nordiques... Mais en pire... Alors que ce sont seulement les huitièmes de finale !

Les gens ne parlent que de ça partout, c'est vraiment une religion.


Des images au lendemain de la victoire de la France sur l'Espagne... (35 mb mpeg 4)

lundi, juin 19, 2006

Un job au Québec

Voici un article que j'ai trouvé intéressant paru sur MSN Emploi ici en France...

1. Peut-on parler aujourd'hui d'une véritable « attraction québécoise » ? Comment se justifie t-elle ?

Il existe en effet chez les jeunes un véritable attrait pour le Québec, soit pour y poursuivre des études, soit carrément pour émigrer. Environ 5000 jeunes Français partent ainsi chaque année étudier dans la Belle province, et quelques 3500 à 4000 Français quittent l'hexagone avec leur certificat de sélection du Québec et leur visa de résident permanent en poche. Ils sont attirés par une expérience en Amérique du Nord, dans un pays qui n'est pas les Etats-Unis et dont la culture leur est davantage familière, à travers la chanson ou le cinéma par exemple. Les études au Québec sont attractives car les universités sont mieux pourvues que chez nous, l'encadrement pédagogique est de très bonne qualité, les moyens technologiques sont plus importants, tout cela en français mais à proximité du plus grand bassin anglophone du monde ! Quant à ceux qui font le grand saut et partent s'installer pour plusieurs années au Québec, ils peuvent être séduits par une meilleure qualité de vie, de plus grandes facilités à entreprendre, et surtout un sentiment que là-bas, tout est encore possible.

2. Quelles sont donc les originalités / spécificités du marché de l'emploi au Québec ?

Le marché de l'emploi au Québec est très différent du marché français. Pour commencer, l'expérience et la compétence comptent bien plus que les diplômes. Au Québec, avoir fait une grande école n'est absolument pas une garantie de réussite. Peu importe de quelle université vous sortez, ce qui compte c'est ce dont vous êtes capable sur le terrain. L'émigrant devra avant toute chose se faire une "expérience québécoise", quitte à accepter un poste sous-qualifié par rapport à ses prétentions. C'est un moyen de prouver qu'on est capable de s'adapter. Une fois qu'on a fait ses preuves, on peut progresser très vite. Le marché de l'emploi québécois est aussi beaucoup plus fluide qu'en France : on embauche et on débauche en quelques heures. Il faut donc se préparer à démarrer un job le lendemain d'une entrevue... comme à être licencié dans l'heure. Cette fluidité a une autre conséquence : la grande majorité du marché de l'emploi est cachée, c'est-à-dire que les entreprises ne passent pas d'annonce quand elles recrutent, elles font appel à leurs réseaux, d'employés, clients, fournisseurs, etc... Le réseau est donc très important au Québec pour trouver un emploi mais attention, il ne s'agit pas de piston à la française. Si quelqu'un vous recommande dans une entreprise, c'est qu'il vous a vu à l'oeuvre, ce n'est pas seulement parce-que vous avez fait la même école ! Enfin, le marché de l'emploi au Québec comporte deux avantages importants : il est facile de se reconvertir, changer de métier n'est pas un problème et il est également facile de travailler à son compte, les formalités administratives sont très légères.

3. Quels conseils donneriez-vous aux jeunes candidats à l'émigration ?

Il faut bien être conscient que le Québec n'est absolument pas un morceau de France en Amérique, ni même une Amérique en VF ! C'est une province canadienne à l'histoire complexe, à l'identité multiforme, résultat d'héritages français, britannique, américain et amérindien, et d'une émancipation qui l'a vu basculer dans la modernité en 30 ans. Les Québécois sont bien plus que de simples cousins. Il faut apprendre à les connaître et à les comprendre pour réussir son intégration là-bas. Partir au Québec, c'est partir à l'étranger. La langue commune peut être un piège car si nous parlons la même langue, ce n'est pas forcément le même langage, et c'est tout l'intérêt ! Le Québec ne décevra pas les amateurs de dépaysement, c'est une société tout à fait originale qui mérite d'être explorée, nous avons beaucoup de choses à en apprendre, notamment en termes de créativité, d'implication citoyenne, de concertation et finalement de capacité à vivre ensemble malgré les différences.

Propos recueillis par Marie-Laure Hustache

A lire :
"Irréductibles Québécois", Editions des Syrtes, février 2005, 240 pages, 20 euros

mercredi, juin 14, 2006

Red Hot à Bercy !

Quelle belle soirée ! Il faisait beau, il faisait chaud alors quoi de mieux que quelques bières sur une terrasse, une p'tite bouffe et un solide show de la part des gars de Red Hot Chili Peppers !

mardi, juin 06, 2006

Tout le Monde en Parle


J'ai mit la main sur les meilleurs moments de la saison de Tout le Monde en Parle version québécoise. En plus d'être très drôle, ça permet de garder le contact avec ce qui se passe chez nous !